Les divers traitements et leurs rôles

Pourquoi vouloir devenir autonome en eau potable sur un bateau ?

Sur un bateau ou une péniche la filtration de l'eau douce pour nos besoins est nécessaire.
L'eau peut provenir du canal du Midi, de la rivière ou encore de la récupération d'eau de pluie. Dans tous les cas, il faut agencer un traitement adapté à la qualité de l'eau.
Comme nous l'avons vu pour les eaux grises l'installation d'un système de filtration permet d'utiliser l'eau de la machine à laver, de la salle d'eau ou la cuisine en circuit fermé mais pour rendre l'eau totalement potable...

Pour l'eau de boisson, il faudra un système de potabilisation de l'eau avec stérilisateur ultra-violet ou un osmoseur pour assurer la meilleure qualité possible. Pour des problèmes bactériologiques, il est quelquefois préférable de réaliser une ultrafiltration pour l'ensemble de la péniche, afin de garantir une qualité optimale.

Traitement de l'eau

Procédé universel qui peut être installé seul ou intégré dans une chaîne de traitement plus complexe, l’ultrafiltration clarifie et désinfecte l’eau en une seule étape. Pour le traitement de gros volumes, le maintien en bon état de l'ultrafiltre impose néanmoins plusieurs étapes préalables : dégraissage, dégrillage, décantation, filtration, ...

Production d'eau potable

En utilisant un seuil de filtration de l'ordre de 10 nm ou 0.00001 mm, tous les pollens, algues, parasites, bactéries, virus, germes et grosses molécules organiques sont stoppés. On obtient une eau clarifiée et désinfectée sans utilisation de produits chimiques. Cependant, si la consommation n'est pas immédiate, il reste nécessaire de traiter l'eau au chlore pour qu'elle reste potable.
Certains micropolluants (pesticides, nitrates, résidus de médicaments), dont certains sont des perturbateurs endocriniens à faible dose, restent parfois difficiles à éliminer.

Filtration de l'eau

L'ultrafiltration est utilisée en fin de chaîne comme clarificateur et sert donc à séparer les boues biologiques de l'effluent épuré. Certains micropolluants (pesticides, nitrates, résidus de médicaments), dont certains sont des perturbateurs endocriniens à faible dose, restent parfois difficiles à éliminer.