Système de traitement embarqué
Conclusion

Synthèse
Il existe deux grands types de systèmes pour gérer les eaux usées, que l’on peut rapprocher des systèmes « à terre »,
un « assainissement autonome » :
- un système embarqué de traitement à bord. Les systèmes biologiques semblent les plus adaptés, les plus efficaces, mais nécessitent un entretien de la part du propriétaire, un emplacement prévu sur le bateau (système relativement volumineux).
- La principale contrainte est qu’il n’existe pas de système homologué. De plus, la maintenance des systèmes impose au minimum la gestion des boues.
un « assainissement collectif » où les eaux sont traitées à terre après collecte et transport jusqu’à un réseau d’assainissement collectif. Le raccordement peut-être :
- directement à quai, à hauteur du bateau-logement : grâce à une pompe de relevage mise en place dans le bateau pour envoyer les eaux usées sous pression au niveau du quai,
- indirect : après le stockage dans une cuve sur le bateau, les eaux sont collectées grâce à une pompe fixe ou mobile, sur le quai ou sur l’eau avant d’être renvoyées dans un système d’assainissement collectif.
Ce dernier système, compte-tenu des volumes à stocker et/ou de la fréquence des vidanges à prévoir ne semble donc pas une technique adaptée pour des bateaux-logements habités tous les jours de l’année.
Dans tous les cas, cela sous-entend dans le bateau une adaptation de la plomberie (réseau d’évacuation) pour que toutes les eaux usées se rejoignent en un point (pour une station d’épuration autonome ou un raccordement à quai). Un rejet en deux points pourrait-être envisageable, bien que plus coûteux, dans le cas d’une vidange par une station mobile.
Désinfectant résiduel :
Les éventuels effets néfastes sur l'environnement de nombreux résidus et sous-produits de désinfectants, comme ceux associés à l’utilisation du chlore ou de ses composés, sont bien reconnus. Il est donc recommandé aux administrations d’encourager l’utilisation de l’ozone, du rayonnement ultraviolet l’irradiation ou tout autre désinfectant réduisant au minimum les effets néfastes sur l’environnement, conformément à la norme thermo-tolérante concernant les coliformes. Lorsque le chlore est utilisé comme désinfectant, l’administration doit être convaincue que la meilleure pratique technique est utilisée pour maintenir la résidu de désinfectant dans l'effluent inférieur à 0,5 mg / l.
Lumière ultraviolette :
Le moyen le plus facile, le plus abordable et sans doute le plus efficace pour le propriétaire d’un bateau de traiter son rejet en eau contre les bactéries coliformes consiste à utiliser un système UV. Un système UV est une chambre métallique abritant une lampe UV. L'eau traverse la chambre et est irradiée par d'énormes quantités de rayons UV. Ce rayonnement détruit les bactéries et purifie l’eau.
Il est conseillé de ne pas utiliser de purification UV pour les sources d’eau où les bactéries coliformes totales dépassent 1 000 colonies pour 100 ml ou les bactéries coliformes fécales dépassent 100 colonies pour 100 ml. De plus, l'eau non traitée qui pénètre dans l'appareil doit être parfaitement claire et exempte de tout sédiment en suspension ou matière organique pour que les rayons ultraviolets puissent accéder directement aux bactéries. Un filtre à sédiments installé avant le système UV peut être efficace à cet effet.
Ozonation et ébullition :
Similaire à la chloration, l'ozone est injecté dans l'eau pour tuer les bactéries. L'ozone est un gaz produit à l'aide d'électricité. L'ozonation présente l'avantage de traiter l'eau de plusieurs contaminants, tels que les bactéries, le fer et le manganèse. L'inconvénient est que cela coûte plus cher que le système de chloration et le système d'éclairage UV.
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