Projet de traitement des eaux noires
sur un petit bateau fluvial

Type de solution
Il existe divers procédés basés sur ce principe :
La culture libre + décantation finale : les bactéries épuratrices sont cultivées en suspension dans un milieu fortement aéré et brassé appelé «réacteur». Les bactéries appelées «boues biologiques» sont ensuite séparées de l’eau traitée par décantation dans un clarificateur.
La culture libre + filtration : les bactéries épuratrices sont cultivées en suspension dans un milieu fortement aéré et brassé appelé «réacteur». Les bactéries appelées «boues biologiques» sont ensuite séparées de l’eau traitée par filtration au travers de membranes. Il existe différents degrés de filtration correspondant à différents diamètres de perforation des membranes : la microfiltration (perforation de 10 à 0,1 µm) permet d’éliminer colloïdes et bactéries. L’ultrafiltration (0,1 à 0,001 µm) permet en plus d’éliminer les virus.
La culture fixée : ce traitement biologique consiste à cultiver des bactéries épuratrices sur un support fixe dans un «réacteur» fortement aéré. L’effluent circule au travers du support où se développe la flore bactérienne (le support de biomasse).
La culture mixte : ce procédé combine les 2 techniques « culture libre » et « culture fixée ». Le support où se développent les bactéries est immergé dans le «réacteur». On peut citer la technique des bio-disques, où des disques (diamètre de 2 à 3m) partiellement immergés, tournent dans l’effluent, provocant l’aération syncopée des bactéries épuratrices.
Traitement biologique anaérobie (la fosse septique) : une fosse septique est un bac préfabriqué, généralement en béton ou plastique, dans lequel les matières en suspension sont décantées et les boues fermentées par des micro-organismes. Cette étape s’accompagne du dégagement de gaz très toxiques (CH4, H2S). Les boues décantées sont retenues et l’eau partiellement traitée est évacuée.
Traitements physico-chimiques : l’objectif de ce traitement est d’augmenter les performances de séparation des particules extra-fines, constituant la part non décanter de la pollution. Pour cela, on ajoute aux eaux usées dans une cuve de contact certains produits coagulants comme la chaux ou le chlorure ferrique, provocant l’agglomération des particules fines.
Déshydratation (Toilettes sèches à évaporation) : ce procédé consiste à séparer les urines des matières fécales. Celles-ci sont ensuite déshydratées, stockées puis évacuées. Les urines rejoignent le réseau d’évacuation des eaux grises et des eaux de cuisine sans être traitées. Ce procédé ne requiert pas d’alimentation en eau.
Stockage (cuve) : les effluents sont stockés à bord dans une cuve. La vidange de cette cuve est à réaliser environ tous les 2 à 3 jours au niveau de bornes de réception réalisées à cet effet ou en faisant appel à des organismes spécialisés.
Renvoi direct au réseau (borne de vidange) : ce principe consiste à se raccorder au réseau d’assainissement collectif urbain. Il convient de prendre contact avec les services de gestion du port ou avec la mairie du lieu d’escale afin de préciser les modalités de renvoi des eaux usées au réseau collectif.
Recommandations pour les traitements biologiques aérobies L’aération du réacteur doit être bien réglée, la présence de mauvaises odeurs peut signifier que l’aération est insuffisante. En outre, vérifiez que des aménagements sont prévus et accessibles pour l’entretien du système (curage des boues, prise d’échantillon en entrée et en sortie de traitement). Enfin, respectez les fréquences (ou les alarmes) de curage des boues, spécifiées par le constructeur.
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